Le nez bouché, les rhumes, bronchites et autres affections respiratoires sont tellement répandus cet hiver que des résolutions énergiques s’imposent.
Certes, la pollution ambiante, les particules fines, le CO2, y sont pour beaucoup, mais n’exagérons pas, ils ne sont pas responsables de tout. Notre hygiène de vie globale est aussi en cause et, si nous voulons vraiment aller bien, des solutions existent à plusieurs niveaux :
Alimentation — Attention aux produits laitiers et aux sucreries
Modifier son alimentation est un passage incontournable pour qui souffre de difficultés respiratoires. Bien des nez qui coulent, des sinusites sont dus à l’abus de produits laitiers et de sucreries. C’est un fait. Quoi qu’on en dise en France, il n’est pas nécessaire de consommer des produits laitiers tous les jours, encore moins trois fois par jour ou en fin de repas ! Les produits laitiers sont essentiellement préconisés pour « renforcer » le calcium des os. Or c’est le contraire qui se produit hélas (1). Après l’âge de trois ans, nos prétendus besoins en calcium à trouver dans les produits laitiers sont exagérés. Les fruits frais, le persil, les amandes, le sésame, les noix de cajou, en contiennent suffisamment et leur calcium est entièrement assimilable, pour que nous réduisions l’apport des produits laitiers à … une ou deux fois par mois seulement, sous forme de fromages accompagnés d’une belle laitue bien craquante, d’huiles d’olive ou de pépins de courge, de noix et de jus de citron…
A l’origine, les yaourts sont un aliment de bébé qui ne sait pas mastiquer. Quand ils proviennent de la grande distribution et ne sont pas bio, la lecture de leur composition est édifiante. Vérifiez vous-même.
Mais surtout, pour le sujet qui nous intéresse, les produits laitiers ont un effet inflammatoire, sont responsables des glaires et mucosités, outre le fait qu’ils font flamber les allergies.
Remplaçons-les dans nos recettes par l’huile d’olive à la place du beurre fondu dans les pâtes ou les quiches, par les crèmes de riz, de millet ou d’avoine à la place de la crème fraîche, par exemple….
Quant aux desserts en fin de repas, la France, encore elle, est un des rares pays à en faire son quotidien.
Non seulement les desserts, y compris les fruits frais en fin de repas sont sources de ballonnements et de flatulences car ils fermentent dans l’estomac en attendant d’être digérés après les plats salés, mais ils contribuent, eux-aussi à neutraliser nos défenses naturelles, à produire du mucus et de glaires, et à nous rendre la respiration difficile.
Gardons les desserts pour les repas de fête, comme c’était le cas par le passé. Si nous sommes tellement dépendants du sucré, la fin d’après-midi, vers 17h, est le moment de la journée où il sera le moins nocif. La meilleure solution reste de consommer des fruits frais en quantité tous les jours, assortis d’huiles biologiques crues et de fruits oléagineux car les lipides permettent de métaboliser les glucides. Quand vous mangez une pomme, ajoutez trois amandes ou noisettes. Personnellement, je ne connais pas de meilleure façon de consommer des glucides et des lipides que dans le MIAM-Ô-FRUIT ® (2). En outre, en consommant cette recette délicieuse sous forme d’un repas et une fois par jour, non seulement tous nos besoins en glucides sont comblés, mais nous fabriquons à nouveau des graisses brunes (3), nos graisses d’origine, celles qui contiennent des cellules souches capables de réparer tous nos organes.
Séjours à la montagne ou à la mer
Rien ne remplace l’air pur de la montagne, lors de randonnées, ou la brise marine gorgée d’iode sur le littoral, pour assainir nos poumons. Chaque fois que possible, accordons-nous ce genre d’escapade. Méfiance pour les séjours à la campagne proches d’exploitations agricoles. La France est le premier pays d’Europe pour l’utilisation des pesticides en agriculture, bien des campagnes sont plus polluées que les villes.
A défaut de pouvoir nous évader à l’air pur, nous pouvons le fabriquer à l’aide de diffuseurs d’huiles essentielles respiratoires sur nos lieux de vie. Le tout nouveau diffuseur OSHADHI (4), d’un emploi très facile (contrairement aux diffuseurs à verrerie), est tout indiqué pour respirer les huiles essentielles d’eucalyptus smithii, de niaouli, ou de saro. Attention : ces huiles essentielles sont contrindiquées chez les enfants de moins de 6 ans. Pour le premier âge, privilégier l’huile essentielle de lavande vraie, de camomille ou d’orange douce.
Il existe bien entendu d’autres solutions plus spécifiques en cas de bronchites chroniques, d’insuffisance respiratoire qui nécessitent une vraie consultation de thérapeute. Mais ces quelques principes et indications suffiront à la majorité d’entre vous pour respirer à nouveau à pleins poumons !
(1) Cf. « Lait, mensonges et propagande » de Thierry Soucar, éditons Thierry Soucar.
(2) Cf. internet
(3) « La Méthode » de France Guillain, éditions du Rocher, 2018
(4) Cf. internet