Ce petit organe pèse environ 1,4 kg chez l’adulte. Son poids n’augmente pas pour un obèse , ni ne diminue chez un maigre. Il joue un rôle clé dans toutes nos décisions, croyances, actions, conscientes ou pas. C’est le disque dur de notre corps, avec beaucoup de logiciels de programmes plus ou moins archaïques, en fonction des situations.

 

Jamais dans l’histoire de l’humanité notre cerveau n’a été sollicité autant qu’aujourd’hui.

Pour gagner sa vie actuellement, et même avec un métier manuel, lecture, écriture, calcul sont des disciplines incontournables. A cela s’ajoutent les indispensables connaissances informatiques, le téléphone portable, la conduite automobile… connaissances n’étaient pas obligatoires in y a encore 60 ans. Aujourd’hui, pour vivre, il faut savoir s’adapter, évoluer constamment.

Parallèlement, notre mode de vie citadin nous éloigne de la nature :quinze jours ou trois semaines l’été à la mer, une semaine l’hiver à la neige, avec lunettes de soleil, écrans totaux sur la peau. Entre deux, peu ou pas de plein air, vêtements bien couvrants, appartements surchauffés… Or le grand air apaise et oxygène le cerveau. L’exercice physique, dehors le plus souvent possible, contribue à la régénération de nos cellules et de nos neurones.

A cela s’ajoute notre alimentation industrielle bourrée de pesticides* et d’antibiotiques** (plats préparés tout prêts, beaucoup de viande, de produits laitiers, de céréales, de douceurs sucrées, peu ou pas de crudités, de fruits frais, peu ou pas de matières grasses, le tout avalé en quelques bouchées,… et grignotage à toute heure.

Pour beaucoup d’entre nous : Trois feuilles de salade verte, un gros steak grillé sans matières grasses avec haricots verts vapeur et yoghourt 0 % équivaut au menu idéal pour rester mince et en santé. Rien n’est plus faux, carencé et cher. Trop de protéines animales, pas assez de céréales, de légumineuses, et notre matière grise manque cruellement de gras !

Quand notre cerveau est sous­nourri, il disjoncte. Cela se traduit par :

Manque de concentration et de mémoire, irritabilité, hyper émotivité, insomnie (le cerveau travaille aussi la nuit pendant notre sommeil), déprime, découragement, dégénérescence de nos fonctions organiques (ex. : besoin de faire pipi pendant la nuit) boulimie ou anorexie, addictions diverses et pathologies neuro­dégénératives dans le grand âge ou même avant.

Bien entendu, si vous vous retrouvez dans l’un ou l’autre de ces cas, consultez votre médecin en tout premier lieu. Cela ne vous empêche pas de prendre, en parallèle, quelques dispositions d’hygiène de vie en vue d’une amélioration.

Important pour fonctionner, notre matière grise utilise 20 % de nos aliments à l’âge adulte et jusqu’à 60 % chez l’enfant. Notre façon de nous alimenter est donc primordiale pour nos capacités intellectuelles !

QUELQUES PRINCIPES POUR BIEN NOURRIR SON CERVEAU

  • Consommer 80 % d’aliments crus ( fruits et légumes ) pour 20 % de cuit
  • bien mastiquer pour liquéfier tous les aliments dans la bouche
  • 6 à 8 CS d’huiles biologiques crues/jour émulsionnées dans les aliments (olive, colza, sésame, pépin de courge), comme recommandé par l’INSERM (pas d’huile en capsules) !
  • intégrer 1 CS de légumineuse dans les repas principaux tous les jours
  • réduire ses portions de viandes et de poisson à 30g/repas maximum
  • s’aérer tous les week­ends au moins 2­3 h dans la nature avec le plus de peau à l’air possible
  • faire de l’exercice physique tous les jours (marche, vélo, ménage, yoga, etc)
  • méditer, rencontrer des amis, développer un hobby, pour obtenir satisfaction et plaisir.

Et, largement aussi important, réduire la surchauffe du cerveau par le bain dérivatif ®.

Pour en savoir plus, quelques lectures :

« La nouvelle diététique du cerveau », « La vérité sur les oméga­3 »de Jean­Marie BOURRE, éditions Odile Jacob

« Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner »du collectif : Boris CYRULNIK, Thierry JANSSEN, Christophe ANDRE, éditions albin Michel

* la France est le premier pays européen utilisateur de pesticides dans l’agriculture, et le 3ème au monde
** 80 % des antibiotiques produits sur la planète sont donnés au bétail… 20 % aux humains.