C’est ainsi que j’ai choisi d’exercer mon métier, en plein accord avec la définition de cette médecine.

Pour mieux comprendre ce choix, examinons brièvement les pratiques des 3 types de médecine.

1/ La médecine allopathique ou médecine officielle

Nous décrivons notre symptôme au médecin qui nous prescrit un traitement médicamenteux pour supprimer ce symptôme. Notre guérison se manifeste par la disparition du symptôme. Nous sommes des « patients », passifs et escomptons un résultat grâce au traitement médical.

 

2/ Les médecines dites « douces »

Nous décrivons notre symptôme au praticien/thérapeute, médecin ou pas, qui nous aide à rechercher la cause du symptôme afin de remédier au terrain (ex. une mauvaise circulation sanguine est bien souvent liée à un problème hépatique). C’est le domaine de l’acupuncture, de l’homéopathie, de l’ostéopathie, de la phytothérapie, ou des réflexologies auriculaire, plantaire, sympathicothérapie…

Le terrain sera primordial par rapport au symptôme, mais le « patient » reste pris en charge. Ce n’est pas lui qui « fait ».

3/ La médecine naturelle ou naturopathie

Nous décrivons toujours notre symptôme au praticien/thérapeute qui nous aide à rechercher la cause du symptôme avant de conseiller l’hygiène de vie qui va, pas à pas, remédier au terrain.

Le naturopathe établit un programme d’hygiène vitale, un véritable enseignement individuel, basé sur l’alimentation, les éléments naturels, l’exercice physique et le bon équilibre psychique. Le consultant n’est pas un « patient », mais un client. Il a choisi de prendre en charge sa santé et de stimuler ses facultés d’auto-guérison. Le naturopathe est un accompagnant. C’est pour cela que je propose un coaching sur 8 mois, soit une consultation de naturopathie tous les 2 mois. A terme, mon client connaît son terrain et a bien enregistré la façon de se prendre en charge.

Les médecines douces s’adressent à des personnes dont la vitalité ou l’autonomie ne sont pas suffisantes, momentanément ou en permanence, pour leur permettre de prendre en charge eux-mêmes leur auto-guérison (personnes âgées, grands malades, enfants, certains handicapés). Les médecines douces peuvent aussi aider à la mise en place de l’hygiène vitale naturelle pendant un certain temps, ou pour passer un cap difficile. Je pratique moi-même l’auriculothérapie, la réflexologie plantaire et la sympathicothérapie dans ce but.

La naturopathie nous facilite les retrouvailles avec nous-mêmes. Elle nous apprend à écouter les signes de notre corps. Sa pratique s’intègre dans notre mode de vie quotidien à moindre coût. Elle n’est pas l’apanage d’une élite fortunée.

Des 3 types de médecine, c’est celle qui revient le moins cher, tant individuellement que pour la collectivité. A terme, c’est sans conteste le meilleur investissement de santé.

 

Pourquoi éviter les compléments alimentaires ?

Pour les experts, les aliments et les boissons restent la meilleure source de nutriments. La prise de compléments n’encourageant pas la consommation d’aliments potentiellement bénéfiques, il vaut donc toujours mieux augmenter la consommation de nutriments adéquats par l’alimentation habituelle.

(Extrait de « Science et Avenir » d’avril 2008).

En outre, les compléments alimentaires ont bien souvent un effet oxydatif sur l’organisme : dès qu’un nutriment est sorti de son contexte naturel, ses effets deviennent incontrôlables et il perd ses propriétés. C‘est l’exemple du sel marin, dépourvu de son chlorure de magnésium (pour qu’il ne reste pas humide !). Il devient alors oxydatif. Même chose pour le jus de citron quand il n’est pas accompagné de sa fibre naturelle… (Quid de la vitamine C en comprimés ?).

Si l’on en croit le Dr Jean-Marie Bourre (dans « La vérité sur les oméga3 »), une capsule d’oméga 3 avalée avec un peu d’eau provoque une véritable révolution quand elle tombe en direct dans l’intestin… alors que l’huile de colza biologique sera très facilement assimilée dès lors qu’elle est mélangée aux aliments et additionnée de jus de citron…

En conclusion, s’il fallait ajouter un dernier argument à ce qui précède, je dirai ceci :

Dès lors qu’un organe de notre corps ne fonctionne pas bien, deux options se présentent :

soit recourir à un complément alimentaire qui se substituera à cet organe pour assurer la fonction (ex. un probiotique quand notre flore intestinale est perturbée)

soit comprendre là où le bât blesse dans notre hygiène de vie, et y remédier nous-mêmes pour que la flore intestinale se restaure d’elle-même. Cela peut prendre un peu plus de temps, je vous l’accorde, mais combien de temps avons-nous mis pour nous dégrader ?

A vous de voir ce que vous préférez, moi, mon choix est fait.

Rendez-vous à la rubrique des Ateliers de cuisine à Paris ou dans l’Essonne. J’y enseigne en petits groupes les principes du régime alimentaire biologique humain. Suivez ce lien »